La bonne conscience des esclavagistes


À une certaine époque, certaines personnes qui avaient un teint de peau plus foncé n’étaient pas considérées comme des êtres humains, et pour imposer une séparation claire dans l’esprit de tous, on les appelait des nègres. Ceci permettaient à un grand nombre de gens bien-pensants de cette nation de ne pas avoir de remord de conscience en les traitant en esclave, de ne pas avoir de remord de conscience en les tuant. Ils se donnaient collectivement l'illusion d'une bonne conscience. Heureusement, une évolution positive de la société a retiré cette liberté aux esclavagistes en reconnaissant l’humanité aux autres.


Extraits de la Convention relative aux droits de l'enfant de l’organisation des Nations Unies, entrée en vigueur le 2 septembre 1990 et signé par le Canada.

https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/convention-rights-child


Je cite :


...

Préambule

...

... la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l'égalité et le caractère inaliénable de leurs droits sont le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ...

... sans distinction aucune, notamment ... de naissance ou de toute autre situation ...

... la nécessité d'accorder une protection spéciale à l'enfant a été énoncée ...

... Ayant à l'esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l'enfant, « l'enfant ... avant comme après la naissance » ...

...

Article 2

1. Les États parties s'engagent à respecter les droits qui sont énoncés dans la présente Convention et à les garantir à tout enfant relevant de leur juridiction, sans distinction aucune, indépendamment de ... leur naissance ou de toute autre situation.

2. Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l'enfant soit effectivement protégé ...

...

Article 4

Les États parties s'engagent à prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour mettre en oeuvre les droits reconnus dans la présente Convention ...

...

Article 6

1. Les États parties reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie.

2. Les États parties assurent dans toute la mesure possible la survie et le développement de l'enfant.

...


... « l'enfant ... avant comme après la naissance » ...


Comme mentionné précédemment : « un grand nombre de gens bien-pensants de cette nation » n'ont pas « de remord de conscience en les tuant ».

Beaucoup de gens, qui se disent ouvert d’esprit aujourd’hui, n’ont pas de remord de conscience, car ils font comme les esclavagistes, ils appellent les enfants des foetus « pour imposer une séparation claire dans l’esprit de tous ». Ils veulent imposer « collectivement l'illusion d'une bonne conscience » pour eux-mêmes.

Beaucoup de ces gens clament haut et fort être des défenseurs des droits et libertés, et n’hésitent pas à se draper d’une charte, d’une convention, d'un chiffon de couleur, d’un idéalisme bien loin des réalités, pour se faire acclamer par des gens tout aussi ignobles qu'eux.

Dans le contexte actuel et de cette convention, que vaut la signature du gouvernement du Canada et des élus de la Chambre des communes ? La parole donnée par la Chambre des communes est une parole d’hypocrites, des mots qui ne valent rien.

Comme mentionné précédemment : « Heureusement, » un jour « une évolution positive de la société » va retirer « cette liberté aux esclavagistes » d’aujourd’hui « en reconnaissant l’humanité aux autres ».

L’Histoire retiendra le nom de ceux qui se donnent l’illusion d’une bonne conscience en méprisant les droits fondamentaux des autres. Un nom comme celui de Justin Trudeau. Un jour, un grand nombre de gens cracheront sur leur tombe d’esclavagiste.

Vous pouvez garder votre bonne conscience d'esclavagiste pour vous,

car vos justifications n’intéressent que vous.


Bruno Déry

un abolitionniste